Petite Poissone #36

# 36 Petite Poissone

Aphorismes urbains

Mon texte Erratum est l’un de ceux qui a fait le plus parler et qui continue de provoquer des réactions épidermiques quand je le partage sur les réseaux. Il est en fait mal interprété ou considéré comme un blasphème par rapport aux vers d’Aragon, ce qui n’est pas du tout le propos : je reprends une formule plus qu’un vers pour dénoncer l’idéalisation de la femme, qui est pour moi aussi inégalitaire que sa relégation au second plan.
Je ne l’avais jamais fait au pochoir en grand format, c’était donc le texte idéal pour le mur de Rennes, sur ce panneau qui ressemble à un panneau publicitaire, comme s’il s’agissait d’une annonce officielle.”

Petite Poissone # 36
Petite Poissone # 36
Petite Poissone # 36
Petite Poissone # 36
Petite Poissone # 36
Petite Poissone # 36
Petite Poissone # 36
Petite Poissone # 36

Biographie

Le travail de Petite Poissone est essentiellement basé sur le texte, assez rarement illustré. Elle dessine et note ses impressions dans des carnets remplis chaque jour, qui deviennent des livres conçus de façon artisanale. De ces notes quotidiennes sont également issus les aphorismes collés dans la rue ou sur des objets du quotidien.

La recherche de rupture et de décalage constitue le fil rouge sa production, tant dans la forme que dans le fond. Des textes très propres – découpés et alignés au millimètre près – collés sur les murs sales de la rue, des mots doux présents dans l’inconscient collectif (proverbes, chansons populaires) détournés de façon parfois vulgaire, des messages féministes ornant les ustensiles ménagers emblématiques de la femme au foyer des années 50/60.

Pour créer une réaction, l’humour est distillé dans les revendications.